30 Novembre 2021
Si la pandémie reste une menace pour l’humanité, il est curieux de constater que certains d’entre nous en apprécient ses contraintes. Et j’en fais partie. Qui l’eut cru ?
Quand on dispose d’une vaste habitation à la campagne, avec de l’espace, isolée, au milieu de la nature la pandémie est une bénédiction. Citadins parisiens elle nous a contraint à redécouvrir les plaisirs d’une vie simple, sans artifice, au grand air, loin des agitations stériles de la ville. Nous avons ré-appris à connaître nos voisins ( le plus proche habite à au moins 1km), à se saluer, à s’écouter, à s’entraider, à se parler.
Bien sûr rien n’est donné sans un effort personnel. Il faut en accepter les contre-parties: les saisons, la solitude par moments (3 semaines sans rencontrer personne, pendant la première vague), les travaux manuels (jardinage, coupe du bois, peintures, réparations, bricolage, etc...), le vélo, le silence de la nature (bien que ce soit relatif).....
On en oublie vite la ville, l’égoïsme, l’indifférence, le futile, les biens de consommation, les media, et le catastrophisme ambiant que certains se plaisent à orchestrer. On revient à l’essentiel. Une vie en décroissance, en somme, comme le préconise Pierre Rabbi. Un excellent exercice donc, avant que le changement climatique ne nous y oblige.
Instantanés de pandémie